La description est elle indispensable ? (textes de corpus)
Tout au long de notre analyse nous allons donc essayer de déterminer si, la description, apporte-elle quelque chose au roman, et quel impact a-t-elle sur ce dernier.
I) 1)
(Breton)
Certes la description, de part sa définition est une pause dans la narration, elle est la présentation détaillée d'un lieu, d'un personnage ou d’un événement dans le roman. Ces descriptions ont déjà connu de grandes réticences, comme Breton qui parle d’elles comme du néant, « Et les descriptions ! Rien n’est comparable au néant de celles-ci ». Il les juge comme « une superposition d’images de catalogue ». Il est vrai que l’auteur coupe la narration pour intégrer une description et peut tout à son aise s’attarder pour former des morceaux choisis, « Les meubles en bois jaune, étaient tous très vieux ». Ainsi la description est arbitraire, elle peut être de toute les tailles et couper le lecteur de la narration aussi longtemps que l’auteur le décide. Elle permet cependant de compenser la banalité de l’objet ou de la personne qui est décrite, « des rideaux de mousseline aux fenêtres ».
2) (Goriot Lachaise, Zola germinal)
Tandis que dans d’autres cas elle peut symboliser des moments que l’auteur veut faire ressortir du texte. Ainsi certains lieux, outre leur fonction de situation au texte, suggèrent des aspects ou traits d’esprit cachés dans les personnages. La triste scène des funérailles du Père Goriot se déroule de manière propice au cimetière du Père Lachaise d’où l’on peut voir le « Paris riche, fortuné », ce « Paris tortueusement couché ». De ce promontoire, Rastignac fait le deuil de ses illusions, renie ses principes aristocratiques. Il renonce à la voie sans issue de la paternité pathétique et grandiose selon Goriot. Voilà que