La duchesse de langeais, balzac
Nous avons affaire à un texte descriptif : il s’agit en effet du portrait réaliste de la Duchesse de Langeais. Plusieurs indices peuvent appuyer cette idée : en premier lieu, le présence implicite du narrateur qui détermine une focalisation subjective. Il est aisé dans ce texte de remarquer le narrateur, puisque ce dernier pose directement des questions aux lecteurs : « Comment expliquer… à tout croire ? »lignes 444-451 « Ne serait-ce pas…une sorte d’ensemble ? » lignes 451-456. Ce dernier dresse un portrait du personnage principal, lequel est subjectif puisque dépend entièrement de son opinion.
Le registre est donc celui d’un portrait réaliste. On le voit ligne 452 « un portrait inachevé », où le narrateur avoue lui-même qu’il s’agit d’un portrait. De plus, la mention d’inachevé indique son désir de se rapprocher au maximum du réel.
La forme du texte confirme cela et bien plus encore : que ce passage est bel et bien un texte descriptif. On peut notamment le remarquer grâce aux indices spatiaux et temporel « le faubourg Saint-Germain pendant la Restauration » ligne 426 ; aux nombreux champs lexicaux, par exemple de la grandeur « supérieure », « grande », « instruite », « souverainement » ou de la faiblesse « faible », « petite », « ignorante » ; aux verbes d’état « fut », « était » ; à l’arrêt dans la narration, une pause de nature documentaire. Mais c’est surtout la densité des figures de style qui nous permettra d’appuyer cette idée : les alliances de mots « supérieure et faible » ligne 428 « grande et petite » 430, métaphore « une lumière divine, un éclat de jeunesse » ligne 455 et ainsi de suite.
2) Quel mode de progression le narrateur adopte-il pour nous présenter le personnage ? Quel rôle joue la dernière phrase dans cette composition ?
Le narrateur commence son portrait par le lieu où elle vivait et l’époque, puis résume son personnage en quelques mots, avant de finalement