La femme aimée dans la poésie
Tout d’abord, la beauté est quelque chose ou quelqu’un digne d’admiration. En effet, l’un des poèmes de cette anthologie, « Avec ses vêtements ondoyants et nacrés » de Charles Baudelaire (1821-1867) dresse le portrait d’une belle femme. Il la représente resplendissante et d’un charme certains et consacre ce sonnet à « la froide majesté de la femme stérile » qui « resplendit à jamais, comme un astre inutile ». Dans les derniers vers (v.12) : « Où tout n’est qu’or, acier, lumière et diamants », Baudelaire rappel cette éternité des bijoux et des pierres précieuses, preuves de la Beauté et de son apparaître : la perfection formelle. Quand à Paul Verlaine (1844-1896) avec son poème « A une femme », il décrit sa jalousie envers une femme : « Ces vers du fond de ma détresse violente.
C'est qu'hélas ! le hideux cauchemar qui me hante N'a pas de trêve et va furieux, fou, jaloux, » (v.4 à 6)
L’auteur parle de l’un de ses chagrins d’amours en décrivant ce qu’il ressent et en disant ce qu’il pense, ce qui vivifie le poème. François Coppée (1842-1908) nous fais part dans « Le crépuscule est triste et doux comme un adieu » de son amour envers une femme et de sa nostalgie d’une autre vie : « Mon front se penchera vers ton front qui s'incline ; Et nos baisers feront des concerts infinis, »