Les années 80 :
La femme Polyvalente
« Il y a plus d’une vie dans la vie d’une femme ». Ainsi, la femme moderne des années 80 est une femme qui travaille et qui souhaite prouver ses compétences techniques et intellectuelles pour s’épanouir pleinement dans son activité professionnelle. Elle a la volonté de s’affirmer en se montrant sur tous les fronts et parfaite sur chacun d’eux.
Dans les années 80 la femme est considérée comme La Superwoman de la société (femme qui excelle a tous les niveaux), en matière de publicité elle est clairement représentée partout ou quasiment par l’image de « Je vis avec mon temps, le progrès, la performance » pour la marque Plénitude. C’est donc la femme qui se démultiplie, pour laquelle Rien n’est impossible au quotidien et surtout pour laquelle la réussite professionnelle va commencer à valoriser son statut social aux yeux de tous.
En plus de toute cette réussite et de cette publicité à son effigie la femme des années 80 fait l’objet de plusieurs lois visant à l’égalité Homme/Femme. En effet avec la création du ministère des droits de la femme, l’action des féministes françaises se concentrera sur la notion de parité et de genre. Comme les inégalités perdurent, en particulier dans le domaine politique, l’idée d’une incitation législative fait son chemin. Elle se heurte cependant à de nombreux obstacles : au nom de l’égalité devant le suffrage, le conseil constitutionnel a ainsi rejeté une loi de 1982 qui prévoyait d’instaurer, dans les villes de plus de 3500 habitants, un quota minimum de femmes sur les listes de candidats. De plus, en 1982 les femmes d’artisans ou de commerçants peuvent choisir entre trois statuts : conjoint collaborateur, salarié ou associé. Cette loi à sans doute dû influencer la loi de 1983 sur l’égalité hommes/femmes qui rappel entre autre la notion « à travail égal, salaire égal ».
A cette époque, la femme commence à acquérir une plus grande autonomie financière et décisionnelle, sûrement due à sa réussite