La fontaine
Jean de la Fontaine est né à Chateau-Thierry le 8 juillet 1621. Son père était maître des Eaux et Forêts et Capitaine des Chasses. En 1641, il rentre à l'Oratoire, rue St Honoré, à Paris. Mais n'est pas très interessé par ce qu'on y fait. Il passe donc son temps à lire des livres. Il se remet à ses études de droit et décroche, en 1649, un diplôme d'avocat au parlement de Paris.
En 1652, La Fontaine reprend la charge paternelle de Maître des Eaux et Forêts mais en 1672, il vend l'intégralité de cette charge.
Lorsque le travail lui en laisse le temps, il monte à Paris et il se mêle alors aux sociétés précieuses et surtout libertines de l'époque. Il y rencontre Maucroix son ami d'enfance, Furetière, les frères Tallemant, Antoine de la Sablière. Son goût pour les poèmes s'accroit de plus en plus. Il lit beaucoup Malherbe mais admire aussi les écrits de Benserade et Voiture, Rabelais et Boccace.
Il entre à cette époque au service de Fouquet. Il lui dédie «le Songe de Vaux», ainsi qu'une trentaine de poèmes prévus par contrat. Au moment de la chute de Fouquet, La Fontaine reste son plus fidèle défenseur.Cette fidélité lui vaut rapidement la haine de Colbert, puis celle de Louis XIV lui-même.
Quelques temps après il se lie intimement avec Molière, Boileau et Racine.
Mais la vieillesse et la maladie amènent sa conversion (1692). Il est obligé de renier ses écrits licencieux et il meurt en 1695.
Ses fables constituent toute sa gloire, elles sont au nombre de 243 et restent son plus grand chef d'oeuvre. « Plaire et instruire », telle est sa devise.
Ce poème est une fable dont les rimes sont mélangées: du vers 1 à 4 elle sont embrassées, du vers 5 à 12 elle sont plates et du vers 13 à la fin elles sont croisées.
Le poète rempli une double mission: instruire et plaire en même temps.
La fable raconte la triste et dure vie d'un pauvre bucheron qui fait appel à la mort car il n'en peut plus mais au final il change