La gare de l'est sous la neige
Introduction :
Cette œuvre est une peinture figurative de Maximilien Luce. Il a exécuté une huile sur toile. Il s’agit de l’une de ses plus grandes toiles : les dimensions du tableau sont de 130 cm sur 162 cm. On peut voir ce tableau au musée de l’Hôtel Dieu à Mantes-la-Jolie.
Le tableau dans l’œuvre de Maximilien Luce : | Luce (autoportrait ci-contre) appartient au néo-impressionnisme et avait adopté le pointillisme au début des années 1890 dont il s’était libéré plus tard car il jugeait ce procédé trop systématique. Il ne recourt pas dans ce tableau à la stricte division des couleurs mais peint néanmoins par petites touches. |
Cette toile fait partie des nombreuses toiles de la gare de l’Est qu’il a peintes entre 1915 et 1917 et plus généralement de celles consacrées à la guerre. Elle est certainement celle où la gare est la plus présente.
Si Maximilien Luce peint des scènes de la vie au front pendant la Grande Guerre (exemple « L’agonie »), c’est surtout les civils ou les soldats rentrant ou partant à la guerre qu’il représente dans ses toiles. Il peint pour témoigner de la douleur de la séparation, la peur du départ d’un proche ou le retour d’un permissionnaire. | |
| Il représente également le secours porté au blessés (exemple « Retour du blessé » ou « Soldats et secouristes à la gare »). Dans la plupart de ces toiles, on retrouve des gens habillés en civil. Dans ce relevé de la réalité, le peintre réunit des symboles importants de cette période de l’histoire. |
La Gare de l’Est : La construction de la gare de l’Est (ci-contre) s’achève en 1849 et inaugurée en 1850 par Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III. La gare de l’Est est construite par l’architecte François Duquesney dans un style néo-classique. | |
Cette gare qui a subi d’importantes transformations en 1885 et 1990, a longtemps été réputée comme la plus belle par son esthétique et ses