La gestion alternative
1990 et se sont, dans un premier temps, développés de façon marginale. Les premiers fonds concernés par ce type de gestion n’étaient pas destinés à une diffusion auprès d’un large public et représentaient de faibles encours.
Un contexte de marché difficile et les demandes particulières de certains inves- tisseurs ont entraîné, ces dernières années, le développement de cette activité en
France, parallèlement à celle des hedge funds
*
et des fonds de hedge funds au plan international.
Ces gestions, aujourd’hui communément désignées comme « alternatives », n’ont pas de définition internationalement reconnue : leur contenu recouvre des stratégies, des risques et des performances variés et permettent de répondre à des objectifs très diversifiés.
Les investisseurs y accèdent indirectement
(fonds de hedge funds
)
ou directement
(
hedge funds
).
De la gestion alternative indirecte... Afin d’organiser et de réglementer la pra- tique de la sélection de fonds d’investisse- ment, essentiellement de droits étrangers, la Commission des opérations de bourse avait été amenée, en avril 2003, à préciser
1
Comment la gestion alternative est-elle née ?
* Se reporter au lexique pour la définition des termes figurant en bleu dans le texte.
L
a g e s t i o n a l t e r n a t i v e
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les règles s’appliquant aux fonds de fonds alternatifs (règles d’investissement, classi- fication et programme de commerciali
-
sation) ainsi qu’aux sociétés de gestion opérant cette sélection (au travers de l’approbation préalable d’un programme d’activité spécialisé).
Cette pratique nécessitait, en effet, la formalisation de procédures de contrôle et d’information en adéquation avec l’activité envisagée et supposait, outre des moyens humains et techniques adaptés, des diligen- ces particulières sur les fonds