La geurre froide
I – La fin de la Grande Alliance
1) La rupture Est-Ouest
• Avant même la fin de la guerre, la méfiance s’installe entre les vainqueurs. A Potsdam, en juillet-août 1945, les divergences (écarts) paraissent déjà profondes. Cette conférence avait pour but de régler les problèmes de l’après guerre pourtant sur l’accord sur l’occupation de l’Allemagne et l’Asie orientale ainsi que le partage de l’Europe en deux zones d’influences : américaine et soviétique chacun ayant à charge la reconstruction de sa zone. Cela dit Staline veut que l’Allemagne reste affaiblie, alors que l’Armée rouge occupe une grande partie de l’Europe centrale et orientale, celui-ci étend sa zone d’influence : il annexe de nombreux territoires (pays Baltes, Prusse orientale, la Ruthénie) et il installe partout des gouvernements communistes, sans organiser les élections libres promises à Yalta. • En 1946, l’Alliance se transforme en rivalité ouverte. Tirant parti du prestige de l’URSS et de la popularité acquise dans la Résistance, certains partis communistes tentent de s’emparer du pouvoir. En Grèce, une guerre civile met aux prises les communistes et les royalistes, soutenus par le Royaume-Uni et les Etats-Unis. Les pressions soviétiques s’accentuent sur la Turquie et l’Iran, dont l’intérêt stratégique est évident pour l’accès à la Méditerranée comme aux hydrocarbures du Moyen-Orient. Staline, lui, s’inquiète de la suprématie nucléaire américaine et de la politique menée par les Occidentaux en Allemagne. • Les Etats-Unis, de plus en plus sensibles aux voix qui dénoncent le « rideau de fer » qui s’est abattu sur l’Europe, décident de rompre avec l’isolationnisme. En mars 1947, le président Truman annonce que les Etats-Unis assument leur responsabilité dans la défense du « monde libre ». L’« endiguement » du communisme implique d’abord d’aider l’Europe à se relever. En juin, le général Marshall, secrétaire d’Etat chargé des Affaires étrangères, propose