La grande peste
Au Moyen Âge, la médecine était méconnue par une grande partie de la population, la chirurgie l’était encore plus. Toutefois, grâce à l’apparition du livre La grande chirurgie, cette population fut mieux renseignée sur cette facette de la médecine. Ce livre fut rédigé par le français Guy de Chauliac. Né vers 1300, dans le diocèse de Mende, De Chauliac devenu clerc de la cathédrale de Mende mais, il étudia également en médecine à Montpellier. Dans les années 1340, il écrivit «l’Inventorium sive Collectorium artis chirurgicalis », connu en 1363 sous le titre La grande chirurgie.
Ce document de Guy de Chauliac est un recueil des théories de la médecine des grecs, des arabes, des maîtres de Salerne et des chirurgiens de Bologne. L’homme d’Église et médecin-chirurgien rédigea son ouvrage en latin. L’Inventorium sive Collectorium artis chirurgicalis medicinae fut réédité plusieurs fois, dans presque toutes les langues. La première édition apparut en 1363, nommé La grande chirurgie.
L’Oeuvre du médecin est le premier du genre dans la chirurgie. Comme il n’y avait pas de document sur ce sujet et que la chirurgie n‘était pas enseignée à l‘université, Guy de Chauliac pensa à en rédiger un. Ce livre fut utilisé constamment par les étudiants à l’université jusqu’au XVIIIe siècle.
2. CONTEXTUALISATION
«La peste arriva en Novembre 1347, par les routes commerciales. Elle s’aurait développée en Asie centrale, dans le territoire entourant le lac Balkach», aujourd’hui dans le pays appelé
Kazakhstan. «Le bacille de la peste se concentrait dans un petite insecte commun aux hommes et aux rongeurs : la puce. L’homme rentre en contact avec la peste par la morsure de la puce. Suite à cette morsure, la maladie peut se propager d’un homme à un autre.» Également, les rongeurs portant la peste voyagent eux aussi par les routes commerciales, dans les bateaux de commerces, etc. Comme la population se sédentarise et accroît avec le