La grasse matinée de jacques prévert
Nous avons étudié un texte de Jacques Prévert : la grasse matinée.
Pour entrer dans le texte :
Ce texte narratif ne contient aucune ponctuation et aucune structure métrique fixe. De plus, il est écrit en vers libres (utilisé depuis le XXème siècle).
Nous pouvons repérer la période grâce à la plusieurs indices : utilisation des francs ; le comptoir d’étain, l’œuf dur, le café arrosé rhum (rependus dans les bars) et surtout Potin (première ligne de supermarchés). Ces éléments nous renvoient surement aux Trente Glorieuses, après la guerre.
Ce poème vise à dénoncer les inégalités sociales. Après la guerre, le rehaussement économique creuse les inégalités. Le poème raconte l’histoire d’un homme qui à cause du chômage, de la faim et de la tentation est poussé à commettre un crime.
Nous avons aussi analysé le titre. La Grasse Matinée nous fait penser à la chaleur, au repos, à l’absence de travail, à la nourriture. Alors qu’ici, il n’y a, certes, pas de travail mais pas non plus de repos ni de nourriture.
Analyse du texte :
Le texte se divise en trois parties : De la ligne 1 à 39, c’est la contemplation d’une vitrine ; de la ligne 40 à 50, c’est la contemplation d’un bistrot ; et finalement de la ligne 50 à 59, la description d’un crime.
Jacques Prévert, par une antithèse dès le début du texte, intrigue le lecteur (il est terrible le petit bruit de l’œuf cassé) : Ce bruit est anodin, pas terrible.
Tout au long du texte, il y’a plusieurs répétions qui ramène à une obsession (ligne 24 : un, deux, trois répété) : tout ce que pense l’homme le ramène à de la nourriture (il image une autre tête, une tête de veau). Il sombre peu à peu dans la folie. On le dépeint comme un homme sale (couleur poussière). On exprime la rancune que l’homme a pour la société (tout le monde se paye sa tête) On utilise du langage familier pour exprimer ses colères. On insiste sur la vitre qui sépare l’homme de la nourriture. On montre l’abondance