La grève, ou encore le conflit collectif du travail consiste en l'arrêt simultané du travail par des salariés d'une entreprise, d'un secteur économique ou d'une société. Ces grèves peuvent être initiées par des syndicats (ce qui est généralement le cas) mais il est aussi possible que ce soit les salarié eux même qui prennent cette initiative. Ce genre d’action est mené par les salariés qui réclament de meilleures conditions (hausse de salaire, amélioration des équipements, des horaires de travails…), en faisant une pression directe contre l'employeur, l'État, le chef d'entreprise ou le patron. C'est une épreuve de force qui fut longtemps considérée comme illégale, et qui est légale en France seulement depuis 1946. C’est un droit reconnu par la constitution et le préambule de cette constitution (de 1946), qui énonçait alors : « Le droit de grève s’exerce dans le cadre des lois qui la réglementent. ». La grève est considérée comme une forme d'action directe (conscience morale placée au-dessus de la loi officielle.).
Les grandes grèves sont à l'origine de la plupart des conquêtes sociales des soixante dernières années et sont le moyen utilisé par les syndicats pour préserver les acquis sociaux tels que les conditions de retraite, la sécurité sociale ou le système éducatif public. Ce droit est fondamental pour les travailleurs, qui n’auraient donc pas, en l’absence des grèves et en cas de mésentente, un moyen efficace de se défendre contre la hiérarchie.
La grève consiste donc à cesser le travail de manière concertée et collective, et elle s'accompagne souvent de formes d'occupation ou de piquets de grèves, qui interdisent aux non grévistes de se rendre librement à leur travail. Ces formes d'action heurtent un autre principe constitutionnel, celui de la liberté du travail, et sont passibles de sanctions pénales.
Pour ce qui est des services publics, une loi a instauré une obligation de préavis de cinq jours et interdit les grèves tournantes (loi du 31 juillet