La guerre, hier, aujourd'hui et demain
La guerre, hier, aujourd'hui et demain. La guerre toujours en somme. La guerre serait-elle une fatalité avec laquelle l'humanité devrait composer ad vitam eternam ? Depuis qu'il existe, l'homme a recours à la violence afin d'atteindre les objectifs qu'il s'est assignés. Mais la particularité de la guerre par rapport à un autre type de conflit, c'est qu'elle rassemble un nombre important de personnes et qu'elle agit toujours sous l'influence d'une idéologie politique, religieuse ou ethnique. Ses justifications, hélas, peuvent être nombreuses: guerres de conquêtes, guerres d'indépendance, de sécession, croisades etc... Toujours est-il que tout au long de son histoire l'homme a systématiquement eu recours à la guerre pour régler un différend qui l'opposait à un autre peuple. Droit reconnu par la coutume internationale à travers du principe du jus ad bellum.
Depuis toujours, des hommes avides d'étendre leur pouvoir ont voulu créer des Empires tels les romains, les Ottomans, les chinois, les japonais ou les espagnols. Et que dire de la prestigieuse époque pharaonique ? L'histoire de France elle-même n'est qu'une succession de guerres de conquêtes, de lutte contre l'envahisseur et de décolonisation. La guerre est le moyen le plus sûr et le plus indiscutable d'asservir de nouvelles populations et augmenter ainsi ses richesses. Plus l'on est puissant plus l'on est respecté et moins on a d'ennemis plus le système est stable. Car malgré tout, en dépit des nombreuses guerres menées, l'objectif final reste la paix. Les hommes feraient la guerre pour gagner la paix en éliminant ou en tentant d'éliminer la cause de leur malheur, c'est-à-dire celui qui est désigné comme l'ennemi commun.
La guerre apparaît alors comme une solution radicale (I) au détriment d'autres voies de règlement du conflit (II) notamment en l'absence de droit.
La guerre fait-elle partie de l'homme? On pourrait sérieusement se le demander tant elle