La guerre un mal necessaire
Puisque le vingtième siècle s’est révélé un des plus belliqueux de l’histoire de l’humanité, assurément, la guerre nous semble-t-elle inhérente chez l’homme ? Selon certaines estimations, depuis les origines mêmes de l’histoire, environ trois cents milliards d’hommes auraient été tués dans les désaccords violents de tout poil. Enfin, quiconque ne saurait dénoncer que cette perte de vie, qu’apporte la guerre, représente un mal incontesté. Donc, la quasi-totalité émettraient la crainte que, aussi justifiée soit-elle, cette violence cathartique ne promettent qu’une véritable tragédie humaine. Soit. Malgré ceci, d’autres rétorquent que l’on doit faire la guerre pour l’amélioration de l’humanité. Les guerres déterminent la civilisation depuis toujours, cependant, reste à savoir si ce conflit violent se montre nécessaire – deux visions s’opposent.
D’abord, la moralité élémentaire, le fondement sur lequel chaque société raffinée repose, doit s’opposer à la violence délibérée. Certes, la guerre viole le droit du citoyen lambda à la liberté et, pis encore, à la vie. Ce point acquis, il est digne de remarquer que la guerre est une erreur, une ignominie, un fléau qui résulte toujours d’un manque d’ouverture à l’autrui. Du coup, quelles que soient les circonstances atténuantes, personne ne pourrait jamais absoudre l’homicide. De même, pour Camus, ‘c’est le devoir des gens doués de raison de ne pas être du côté des bourreaux’. C'est-à-dire, on est moralement obligé de s’efforcer d’amollir la sévérité et d’anéantir la fréquence des guerres. Par ailleurs, il faut se demander : le genre humain est-il devenu trop éduqué et dégrossi pour recourir à une solution tellement primitive et barbare afin de résoudre les disputes diplomatiques ? La violence ne sert à rien. En effet, elle déclenche un cercle vicieux – la violence attire la violence. Enfin, tant en Orient qu’en Occident, sans doute devrait-on privilégier la diplomatie. En fait, en visant à