La laitière et le pot au lait, la fontaine
481 mots
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T6 : La laitière et le pot au lait, La Fontaine I- L’art du récit 1- Récit vivant et allègre * Le 1er paragraphe, le corps de la fable composé de 29 vers est dédié au récit de Perette. * Temps traditionnels du récit : imparfait, p.s, et présent de narration (v 22). * Etapes s’enchaînant rapidement avec un récit articulé : discours narrativisé (v7, 10,11)/ discours direct (v 20-21). * Thème de l’argent, « prix », « le revendant », « coûtera » : envie de lire toute la fable. * Hétérométrie avec l’alternance octosyllabes/alexandrins : rythme vivant. * Imparfait en début de texte suggère une action déjà engagée. * Accélération du rythme avec l’avancée du récit jusqu’à la chute. * Futur= pensées et rêveries de Perette. * Chute avec une gradation vers 23, accentuation grâce a la diérèse sur le « i » de adieu. * Rimes variées : plates/croisées * L’imparfait « prétendait » prédit le problème. 2- Personnage familier de Perette * Perette : prénom paysans et sympathique * Description de + en + précise de Perette au fil du récit. * Statut social augmentant avec son enrichissement « Perette », puis « laitière », puis « la dame de ces biens ». * Jeune fille paraissant vive, joyeux, agile et sa rêverie est une rêverie sympathique « transportée », « saute ». * L’image de son mari qui la bat lors de la perte de tous ses biens provoque pitié et humour * Univers pittoresque, vêtements simples : « cotillons », « coussinet »…. * Thème amusant de la précaution inutile.
II- Une réflexion morale particulière 1- Généralisation de la morale * « Quel », « qui » : généralisation à tous de la morale * Personnages célèbres « Picrochole », « Pyrrhus » ainsi que le pronom indéfini « chacun » montrant aussi l’universalité de cette morale * De même, l’anaphore en « tous » (v 32, 36,37) confirme cette idée. * L’adverbe « autant » suivi de l’antithèse entre « sage » et « fou » montre que