La littérature maghrébine
Elle appartient donc à la grande famille des littératures francophones qui couvre des espaces géographiques très diversifiés : Europe, Amérique du Nord, et le Golfe du Mexique, l'Afrique subsaharienne et les îles malgaches, une partie du Moyen-Orient, et la Polynésie française. C'est une littérature d'« écriture », de "langue" ou de « graphie » française mais d'expression nord-africaine ou maghrébine.
Sommaire [masquer]
1 Phases de la littérature maghrébine
2 Quelques auteurs maghrébins
2.1 Algérie
2.2 Maroc
2.3 Tunisie
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes
3.2 Lien externe
4 Références et notes
Phases de la littérature maghrébine[modifier]
Les fondateurs de cette littérature ont conduit une réflexion critique sur leurs sociétés doublée d’une prise de conscience identitaire (Driss Chraïbi, Mouloud Feraoun, Mouloud Mammeri (1920-1959), Mohamed Dib, Ahmed Sefrioui, Kateb Yacine (1929-1989).
La génération des années 1970 qui s'est penchée sur les mêmes thèmes que son aînée propose cependant une écriture plus violente. On peut citer pour illustrer cette deuxième vague d’auteurs maghrébins : Rachid Boudejra, Abdelkbir khatibi, Nabil Farés, Mohamed Khaïr-Eddine, Abdelatif Laâbi, Tahar Benjelloun, tous nés dans les années trente et quarante du XXe siècle.
La troisième génération d’auteurs maghrébins d’expression française est plus engagée dans la réalité politique et sociale actuelle. Elle pose un regard lucide sur la complexité des réalités maghrébines dans leurs relations multiformes et mouvementées avec le monde extérieur y compris avec la France et la langue française. Cette troisième génération d’écrivains maghrébins se penche – entre autres – sur la place de l’individu dans la société. Les personnages réclament une autonomie ; le phénomène doit