L’être humain est, par définition, un être de pensée, un être réfléchi et lucide. Un être qui pense dans le temps aussi bien que dans l’espace et qui se pose des questions continuellement.
Le sujet étant le suivant : la lucidité est-elle un obstacle au bonheur ?, nous nous trouvons le besoin de nous interroger : « la réflexion, alors, est-elle un frein à l’acquisition d’une certaine paix intérieure ? », ou bien « Le naïf est-il plus à même d’atteindre la félicité que le lucide ? » et «La conscience réfléchie rend-elle le bonheur impossible ? ». Autant de réponse qu’il faudra apporter afin de pouvoir répondre à la question du sujet et qui nous permettrons également de nous rendre compte des conditions du bonheur et des inconvénients, ou des avantages, de la lucidité inhérente à l’humanité.
Nous observerons tout d’abord le sujet sous son aspect le plus positif, apportant une réponse positive à nos interrogations, puis nous feront de même négativement. Enfin, nous pourrons terminer en prenant position positivement ou négativement par rapport au sujet.

Dans un premier temps, nous considérons que la lucidité est effectivement un obstacle au bonheur.
La réflexion, alors, est réellement un frein à l’acquisition de cette paix intérieure recherchée inconsciemment par le genre humain. En effet, elle peut être assimilée à une forme de responsabilité que nous croyons avoir ou que nous avons bel et bien sur les êtres et les choses qui nous entourent. Comment, alors, acquérir une paix intérieure réelle tout en étant conscient que cela peut-être considéré comme un abandons de ces responsabilités ?, il semblerait que cela soit tout bonnement impossible.
Quelqu’un de naïf, dit-on, est quelqu’un d’heureux, on dit également que « bien heureux est celui qui ne s’embarrasse pas des artifices de la pensée » et cela peut-être considéré comme la stricte vérité car le bonheur n’est-il pas, finalement, que le rejet de toutes pensées contraignantes ? puisque ce qu’apportent ces