La musique mauritanienne
La musique fait partie de la culture mauritanienne.
La musique mauritanienne est un mélange du Maghreb et de l'Afrique noire. Elle se traduit par des chansons ou des extraits de musique à la fois traditionnelle et moderne (Maur, Pulaar, Soninké, Wolof et Bambara) qui se mêlent aux sons de la guitare, la tidinit, du ardin, du djembé, du balafon et du doum. Elle peut exprimer différents sentiments, raconter des histoires et des légendes locales ou religieuses.
La musique traditionnelle mauritanienne puise son inspiration dans les chants guerriers et festifs nomades. On peut y retrouver les thèmes de la religion, de la bravoure des guerriers et autres poèmes ancestraux.
Il n'existe pas UNE musique mauritanienne, car comme pour le reste de la culture en Mauritanie, celle-ci est spécifique à chacune des communautés qui composent la société.
Bien sûr, on associera plus facilement musique mauritanienne et musique maure traditionnelle, l'imaginaire voguant vers le désert et ses nomades. La musique est pourtant tout aussi présente dans les communautés Peul, Wolof et Soninké.
I. LA MUSIQUE MAURE TRADITIONNELLE
Dans la société maure, la poésie et la musique sont probablement les arts les plus développés. La transmission de l'oralité dans la musique s’hérite de la caste des griots iggawin. On trouve parmi eux Cheikh Dimi Mint Abba, dont le père fut le compositeur de l’hymne national ainsi que le président de la Société des Auteurs Mauritaniens.
Très tôt, elle apprend la danse et les percussions. Sa mère se charge de lui enseigner la pratique de l'ardin qui constitue un instrument de musique apparenté à la harpe et dont la base en peau tendue sert aussi de percussion. L’ardin est une harpe réservée aux femmes tandis que les hommes se consacrent au luth tidinit.
Cheikh Dimi Mint Abba, surnommée « La Diva du désert » s’est éteinte le 4 juin 2011 à l’âge de 52 ans.
La musique maure traditionnelle est un métissage musical qui a