La mythocritique
|Introduction. |
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|Le retour au mythe ne signifie pas affirmer la permanence de la mentalité archaïque ni de s’identifier Dionysos et accepter le cycle de création |
|(mythique/mystique) mais plutôt affirmer que les actes humains et leurs significations « se répètent à l’infini sans cesser d’être les mêmes. |
|(Mercia Eliade, Mythes, rêves et mystère, Paris, Gallimard, 1557, p30.) |
|Dans cette perspective le mythe n’est pas mort il connait une vitalité particulière, car le sentiment de l’homme moderne de vivre dans un monde |
|chaotique et dans un temps intemporel le rapproche plus que jamais d’un temps mystique. |
|Aussi chez l’homme moderne ainsi que chez l’homme moderne se trouvent exprimés les mêmes violences, les mêmes actes irréfléchis face aux problèmes |
|politico-social et économique entre autres. |
|L’approche du mythe nous permet de mettre en exergue les préoccupations sociales, historiques ou culturelles de l’homme moderne. |
|En s’appuyant sur les définitions de Mercia Eliade, Georges Dumézil, Lévi-Strauss et Jean Vernant ; Philippe Seller rappelle les principales |
|caractéristiques du mythe : |
|« Le mythe est un récit fondateur,