La nouvelle vague et son influence
I. La Nouvelle Vague.
La « Nouvelle vague » est une expression inventée par Françoise Giroud ; c’est le titre d’un article publié dans l’Express de l’automne 1957 : « la nouvelle vague arrive ». L’article concerne à la base la jeunesse en général, son envie de changement, ses attentes… Et c’est en 1959 que Pierre Billard reprend l’expression pour désigner les cinéastes issus des Cahiers du Cinéma, réalisant alors leurs premiers longs métrages.
Au début des années 60, une bande de très jeunes réalisateurs, nommés Godard, Truffaut, Resnais, Rivette, Chabrol…, critiques aux Cahiers du Cinéma, décident de déclarer la guerre aux films traditionnels. Cette jeune équipe, avec peu de moyens, descendent dans la rue, tournent avec des décors naturels, en réaction contre les films de studios et leurs décors fabriqués de toute part. En suivant en partie l’exemple du néoréalisme italien des années 1940, ces cinéastes se débarrassent des artifices de la vraisemblance (vrais raccords, faux décors…), et instaurent de nouveaux mécanismes : l’acteur s’adresse via la caméra au spectateur, l’éclairage est naturel… Comme dans la réalité, certains dialogues sont inaudibles à cause de la radio, ou du bruit de la circulation. La Nouvelle Vague s’érige contre l’esthétique classique et les structures économiques de l’époque, et contre les gros budgets et les tournages en studio. Ils revendiquent un cinéma davantage « naturel », et « réel ».
II. Les influences sur le cinéma d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, plusieurs cinéastes reprennent le style et les thèmes principaux des films de la Nouvelle Vague.
Un exemple de réalisateur : Christophe Honoré.
Le premier long-métrage de CH, 17 fois Cécile Cassard, fait référence au film Lola de Jacques Demy : la réplique « Vouloir le bonheur, c'est déjà un peu le bonheur » de Tiago à Cécile dans le film, est aussi prononcée dans le film de Demy par le personnage Roland