La passion est-elle une excuse ?
L'enjeu du problème se situe dans l'origine que l'on va attribuer à la passion. Si cette origine est extérieure, nous sommes dépendants sans pouvoir nous libérer et la passion est alors une excuse. Si l'origine est intérieure, tout dépendra de quelle intériorité il s'agit. Le corps reste maîtrisable mais l'inconscient l'est beaucoup moins.
Le sujet sous-entend le caractère négatif de l'action effectuée sous l'emprise de la passion. Nous ne nous cherchons en effet des excuses que pour nos fautes et non pour nos bonnes actions. La question du caractère positif ou négatif, utile ou nuisible de la passion n'est donc pas posée. On la considère comme mauvaise, comme génératrice de fautes, comme du reste le pense la pensée classique. Le problème est de savoir si quand nous agissons sous l'effet de la passion nous sommes déresponsabilisés parce que non libres ou, au contraire, si nous restons pleinement libres et donc sans excuse.
Comme le montre l'exemple que nous mentionnons plus haut des tribunaux elle pourrait sembler plutôt positive. Cependant, l'opinion a tendance à croire à la liberté de l'homme auquel cas le coupable est toujours sans excuse, qu'il soit ou non sous l'emprise de la passion.
Le sujet sous-entend le caractère négatif de l'action effectuée sous l'emprise de la passion. Nous ne nous cherchons en effet des excuses que pour nos fautes et non pour nos bonnes actions. La question du caractère positif ou négatif, utile ou nuisible de la passion n'est donc pas posée. On la considère comme mauvaise, comme génératrice de fautes, comme du reste le pense la pensée classique. Le problème est de savoir si quand nous agissons sous l'effet de la passion nous sommes