La Pléiade
Contexte historique
- De nombreux jeunes auteurs sont portés par les découvertes de la Renaissance et forment un groupe hétérogène appelé la Brigade.
- Ronsard distingua dans la Brigade sept auteurs qu’il nomma la Pléiade en raison de leur connivence, leur inspiration, leur but.
La Pléiade
- Nom : c’est celui des sept filles d’Atlas dans la mythologie grecque. Au IIIe siècle av. J.-C, sept poètes d’Alexandrie prirent ce nom, que Ronsard reprit pour son propre groupe des poètes en 1553.
- Poètes : Ronsard, Baïf, du Bellay, Jodelle, La Péruse ou Belleau, Pontus de Tyard, Peletier du Mans.
- Evolution : si chaque auteur influence le mouvement, rapidement Ronsard devient prédominant. La Pléiade meurt avec les guerres de religion qui divisent ses membres.
- Si le nom de Pléiade a perduré, c’est qu’il désigne en fait une conception poétique commune.
Imitatio
- Les auteurs de la Pléiade vouent un culte aux lettres antiques qu’ils cherchent à imiter : - genre littéraire antiques à la place des formes médiévales - réactivation des mythes - référence savantes qui amènent ces auteurs à se citer entre eux, car la poésie est perçue comme le socle premier de la littérature
Variatio
- L’imitation, bien loin d’être servile, se soumet à un souci de variation des formes, des références, des auteurs cités…
- Il s’agit de s’approprier le texte copié : créer, c’est en fait recréer ! L’amour est ainsi un thème majeur, couplé parfois au carpe diem.
Aemulatio
- Les auteurs entrent en concurrence avec leurs illustres prédécesseurs et recherchent la gloire de manière à gagner l’immortalité par leurs œuvres.
- Cela demande un travail très important que les poètes ont gommé grâce à la théorie des « fureurs poétiques » qui les inspireraient, mais qu’eux-mêmes considèrent comme une création littéraire.