La princesse de Clèves
Introduction :
-roman de mme de LaFayette (1678) (renaissance)
-publié sous un pseudonyme (Claude Barbin) puis en 1780 Lafayette apparaît sur l’œuvre
-roman moderne car premier roman d’analyse psychologique et fin du roman courtois médiéval
-XVII marqué par la préciosité (contraste) -roman encré dans la vraisemblance (vraisemblance historique : cour de Valois d’Henri II + vraisemblance psychologique : évolution naturelle des sentiments)
-présenté comme l’inspiration de Balzac, Raymond Radiguet ou Jean Cocteau
-amie de Laroche Foucauld d’où inspiration janséniste et de Segrais
-période de l’histoire : XVI siècle a la cour d’Henri II

Texte 1 :
I- portrait élogieux de mlle de Chartres
A) un effet d’attente
- les premières phrases créent un effet d’attente, madame de Lafayette ne révèle pas tout de suite son identité, on l’apprend par le regard intrigué et admiratif des courtisans
- formule impersonnelle « il parut »
-article indéfini « un » qui prolonge le mystère
-la convergence de tous les regards
-+ une pause pour parler de son éducation
-l’héroïne n’est dévoilée qu’a la fin. Elle met ainsi ses qualités en valeurs une par une
B) un modèle de perfection
Elle est présentée comme un modèle de perfection
-première présentation par une métonymie « une beauté » (incarnation de la beauté)
-peut se faire remarquer dans un lieu d’exception
-présence d’hyperbole et de superlatif, registre épidictique (=relatif a l’éloge)
-statut social également exceptionnel
-mais le portrait reste abstrait, aucun e précision des traits du visage (idéal)

II) une éducation hors du commun A) madame de Chartes, une mère d’exception
-présentée comme une mère qui concentre toutes les qualités a l’exception de la jeunesse et de la beauté
-qualités morales énumérées dans un substantif laudatif mis en valeur par l’adjectif hyperbolique « extraordinaire »
-a contre courant des pratiques de son époque, se retire de la cour pour éduquer