La princesse de clèves
En cette fin du règne de Henri II, la cour de France brille d’un éclat insurpassable. Autour du roi, de sa favorite Mme de Valentinois (titre porté par Diane de Poitiers) que tolère la reine Catherine de Médicis, toute une humanité d’élite vit dans une fête perpétuelle. Une galerie de rois et de princes s’offre à nous, parmi lesquels se détachent le prince de Clèves, homme de bravoure et de modération, et le duc de Nemours, ''chef-d’œuvre de la nature'' aux innombrables succès féminins. De féroces luttes d’ambition, arbitrées par Mme de Valentinois, divisent par ailleurs cette cour, et se révèlent surtout lors des mariages princiers. On apprend qu’Elisabeth, nouvelle reine d’Angleterre, éblouie par la réputation du duc de Nemours, songe à l’épouser.
Le roman commence à la cour d'Henri II, en 1558. Mlle de Chartres, une jeune orpheline de seize ans d'un grande beauté élevée par sa mère, fait son entrée à la Cour pour la première fois.
Elle rencontre M. De Clèves, un prince qui tombe immédiatement amoureux d'elle. Elle accepte de l'épouser, mais sans être amoureuse de lui, d'autant qu'elle est encore jeune et inexpérimentée.
Un jour, la nouvelle Mme de Clèves rencontre le duc de Nemours au cours d'un bal. C'est le coup de foudre entre les deux personnes. Mme de Chartres, la mère de la jeune femme, pousse sa fille à résister aux tentations, puis elle décède. Mme de Clèves se retire donc à la campagne, tandis que son époux reste à Paris auprès de son ami Sancerre.
Et ce, afin de rester fidèle à elle-même. Elle fait retraite dans les Pyrénées, où elle tombe bientôt malade, au grand désespoir de M. de Nemours. L’approche de la mort la confirme dans sa résolution. Elle revient à Paris sans renouer avec le monde, et refuse une derniere entrevue avec M. de Nemours dont la passion, par la suite, s’éteint avec les années.