Tout d'abord, le texte La prosopopée des Lois imagine un dialogue entre les lois et Socrate afin d'illustrer la nécessité d'obéir aux lois même lorsqu'on considère avoir été condamné injustement. Ce texte représente le concept de loi chez Platon qui présente plusieurs arguments. Premièrement, un État ne peut plus subsister et n'être pas renversé quand les jugements rendus n'ont plus aucune force et quand les particuliers les annulent et les détruisent, car si une personne démontre que les jugements de l'État ne sont pas suprêmes et qu'ils n'ont pas raisons d'êtres, l'État perd toute crédibilité vis à vis de son peuple et peut radicalement perdre le pouvoir ainsi que le contrôle de sa société. Deuxièmement, l'état nous donne la vie par le mariage dans les auspices entre notre père et mère qui nous engendrent par la suite. L'État nous nourri et nous instruit en nous faisant part comme citoyen de tous les moyens dont elle dispose et nous rend libre en nous laissant le choix de nous en aller si on le veut avec nos biens. C'est pourquoi, lorsque sous sa gouverne, on doit lui obéir parce qu'on s'est engagé à le faire en acceptant tous ces biens qu'elle nous offre et que, si nous ne sommes pas d'accord avec elle, nous devons tenter de la convaincre par des moyens qu'autorise la Loi et non pas de la détruire à son propre intérêt. Troisièmement, on ne peut pas utiliser la violence contre l'État parce qu'il n'est pas plus possible de le faire contre un père ou un maître. On ne peut changer coup par coup, injure pour injure, ni rien de tel parce qu'elle est plus sacrée qu'une mère, qu'un père et que tous ancêtres. En tentant de la détruire, personne ne fait rien de juste et n'est