La re partition de la richesse
La création de richesse peut être appréhendée sous deux angles : microéconomique et macroéconomique. Ces deux approches prennent tout leur sens quand elles sont mises en relation. Au niveau des agents économiques (dimension microéconomique), la création de richesse représente la valeur ajoutée créée individuellement. Dans une perspective macroéconomique, il s'agit de s'intéresser à l'ensemble de ces valeurs ajoutées au niveau du pays. Aussi, le taux de croissance du produit intérieur brut (PIB) reste le principal critère pour mesurer le dynamisme économique d'un pays. Cet indicateur reste toutefois imparfait et présente de nombreuses limites.
1. Quels sont les outils de mesure de la production ?
La productivité s'évalue par rapport à l'efficacité du processus de production. Plus il est efficace et plus la productivité est élevée. Par conséquent, l'analyse économique présente la productivité comme étant le rapport entre la production et les facteurs de production, parmi lesquels le travail et le capital, utilisés pour produire les biens ou services. Ainsi, la productivité du travail est le rapport entre la valeur ajoutée et le nombre d'heures travaillées. Cependant, la productivité n'est pas la seule à porter la responsabilité du succès ou du déclin d'une entreprise. Il faut également tenir compte d'autres variables, comme l'image de marque.
Par ailleurs, la production doit être appréhendée à deux niveaux :
– Au niveau de l'entreprise, on parle de valeur ajoutée. Cela représente la richesse créée par l'entreprise à partir des matières premières dont elle a besoin et des facteurs de production qu'elle a engagés dans son processus de production. Par conséquent, la valeur ajoutée correspond à la valeur de la production à laquelle on retranche le coût des consommations intermédiaires.
Valeur ajoutée = chiffre d'affaires − consommations intermédiaires
– Au niveau des pays, la production se mesure par la somme des valeurs ajoutées