La recherche du bonheur est-elle une recherche du plaisir?
La recherche renvoie à une dimension d'unicité, on parle donc du bonheure au singulier. Au contraire une recherche renvoie à une pluralité possible. En ce sens on oppose la pluralité et l'unicité.
Si la recherche du bonheur est présentée comme une finalité universelle, cette recherche peut en passer par la poursuite de différents types de biens comme le plaisir, la richesse ou les honneurs.
De ce point de vue le plaisir apparait comme un bien qui peut entrer en concurrence avec d'autres biens.
Dans la notion même du bonheur il y a une dimension temporelle qui n'est pas la même que celle en jeu dans le plaisir. Le bonheur signifie un certain état: qqchose qui présente une certaine stablité, une certaine durée.
Aristote: "une seule hirondelle ne fait pas le printemps pas plus qu'un seul jour de soleil. De la même manière ce n'est ni un seul jour ni une courte période de temps qui peuvent rendre un homme heureux" – chapitre 6, livre I Ethique à Nicomaque
La différence temporelle entre le plaisir et le bonheur est que le plaisir semble renvoyer à qqchose d'éphémère et le bonheur à quelque chose de plus long.
Peut-il y avoir des plaisirs qui ne soient pas frappés par cette précarité? Ou bien le plaisir est-il nécessairement, en tant que tel, qqchose qui ne dure pas?
=> rapport entre plaisir et douleur qui est en jeu
Ces deux recherches sont-elles identiques? Est-ce qu'elles peuvent se confondre l'une avec l'autre? Est-ce que le bonheur peut-il se confondre avec le plaisir? Ou est-ce que de par leur nature même il y a différence ou opposition? Est-ce que la recherche de l'un est la recherche de l'autre, est-ce que la recherche présente la même signification entre les deux cas?
Sens péjoratif de la recherche du plaisir.
Quels sont les moyens employés pour assouvir cette fin du plaisir?
Ici, ce qui est problématique ce ne sont pas les moyens mais la fin elle-même.
Pour l'archer qui vise la