Culture Générale
Observations :
Note :

Le rêve est un phénomène psychique qui peut s’exprimer durant le sommeil mais aussi à l’état de veille, par exemple à titre de rêverie contemplative. Dans ces deux sens le rêve semble bien éloigné lorsqu’il s’agit de richesse, de sa valeur, de son sens. On peut à la fois la définir comme ce qui est propre à l’Homme, comme par exemple ses qualités, et axer la vision de la richesse sur l’esprit, mais également et c’est bien trop souvent ce qui est véhiculé par les médias et les masses comme l’opulence du luxe et de la richesse monétaire. Cette richesse est-elle en capacité de nous faire rêver, ou n’est-elle qu’un désir perdu dans l’obsolescence de nos fantasmes ? Nous montrerons donc dans un premier temps que la richesse permet de rêver, mais qu’elle présente bien vite des limites non atteignables lorsque l’on définit celle-ci d’une manière autre que celle véhiculée par les sociétés occidentales.
Il semble judicieux de parler d’un rêve qui est assimilé par toute personne et véhiculé par le monde occidental. Le rêve américain, ou l’american dream, se veut propre à une personne ayant réussi à s’enrichir en étant au départ, parti de rien. C’est ce rêve qui est véhiculé par la télévision, la presse, les films, et la façon d’accéder à cette richesse colossale semble importer peu. Ainsi, Al Pacino dans Scarface, un film relatant les pas d’un immigré cubain dans un monde mafieux ou rêve, sexe, argent, drogue et armes, ne présente aucune différence avec l’enrichissement de Bill Gates et la création du groupe mondial Microsoft. Il existe une banalité du fait, du moyen et de la réalisation de cet enrichissement, l’important étant, pour ceux qui croient en ce rêve, la finalité. Claire Gatinois vient également étayer cette pensée par le côté fade et vaniteux de cet enrichissement subit.
Le rêve de richesse est difficilement atteignable mais pas impossible, cependant il révèle rapidement un désir insatisfait. L’argent permet la