La réussite sociale fait-elle le bonheur?
La réussite sociale est basée sur un ‘’modèle’’ tellement reconnu, qu’il devient presque indiscutable.
Qui nierait qu’un homme riche, puissant, prestigieux, intelligent, jeune et beau, n’ait pas réussit sa vie?
Personne.
Personne ne nierait qu’il a réussit parce que la vision du succès qui nous est véhiculée nous fait croire en ce ‘’modèle du bonheur’’.
Selon la théorie du déterminisme social étudié en sociologie, la société influence inévitablement l’ensemble de l’existence de l’être plongé dans cette dite société. Mais, lorsque nous sommes rendus au point où la société nous impose un modèle de quelque chose d’aussi fondamental que le bonheur, peut- on dire que la société ne fait que nous influencer? Ne nous contrôle elle pas complètement?
Et qu’arrive t-il au modèle de démocratie? Selon ce concept, le peuple est libre et détient le pouvoir… Pourtant ce sont les médias, l’église, l’école, la famille (la superstructure idéologique, selon Karl Marx) qui imposent leurs idées dans la société. Comment chaque individu peut-il être libre et détenir le pouvoir, s’il n’est même pas libre de ses pensées?
Je divague peut-être. Je ne réponds peut-être pas exactement de la manière qu’il se doit. Je ne suis peut-être pas le schéma du paragraphe argumentatif… houuu… je désobéis!
Mais que j’obéisse ou non à la structure imposée par notre éducation pour écrire un texte, on s’en balance. Que je me conforme ou pas à la vision de la réussite sociale que ma société m’impose, voilà la question! (To be or not to be? To conform or not to conform? But can we really BE, if we conform?)
Et si je ne me conforme pas serais-je automatiquement malheureuse? La société essaye de nous faire croire que oui. Pourtant, dans la société moderne où nous vivons, une société où les ‘’besoins’’ se multiplient plus rapidement que la possibilité de les satisfaire,