Depuis l’apparition de la science jusqu’à nos jours, des passions se font déchaînées sur ce qu’elle a apporté, apporte et apportera à l’homme. D’un côté, il y a les fervents défenseurs de la science qui trouvent en elle celle qui va sauver l’humanité, dont Ernest RENAN qui affirme qu’ « un monde sans science, c’est l’esclavage, c’est l’homme assimilé à la bête de somme ; le monde amélioré par la science sera le règne des hommes libres » et d’un autre côté, il a ses détracteurs qui ne présagent rien de bon dans l’avenir avec ce qu’elle nous réserve. L’un des deux groupes de protagonistes devrait avoir raison, et la question consiste à savoir lequel ; d’où la problématique : est-ce que la science asservie ou libère ? Est-ce que la science est un méfait ou un bienfait pour l’homme ? En fait, il s’agit de savoir si, avec ce qu’elle propose, elle est pour nous négative ou positive c’est-à-dire s’il vaut mieux l’anéantir ou bien s’il faut la renforcer.
Dans ce monde, rien n’est parfait. Rien n’est totalement bien et rien n’est totalement mal. C’est ce que veut transmettre la philosophie orientale avec les notions du Ying et du Yang. Dans le Ying, le bien , il y a une part de mal, le Yang, et inversement dans le Yang, il y a une part de Ying, et cet état de fait est aussi valable pour la science : elle n’est pas parfaite, donc elle n’est pas tout à fait bien et elle n’est pas non plus tout à fait mal, d’où la difficulté de la décision à prendre à son égard, s’il faut l’abandonner vu le danger qu’elle peut générer ou inversement s’il faut s’y appuyer et aller de l’avant avec elle.
En tout cas, selon l’auteur RENAN, « un monde sans science, c’est l’esclavage, c’est l’homme assimilé à la bête de somme ; le monde amélioré par la science sera le règne des hommes libres ». Pour lui, on ne peut pas imaginer un monde sans science. La science est là, il faut faire avec. L’homme ne peut plus revenir en arrière et retourner vivre dans les cavernes, là où sa vie a