La seconde guerre mondiale
Le racisme est ainsi un fondement essentiel de la politique du Reich allemand. Pour Hitler, les Allemands doivent établir un « ordre nouveau » en Europe, assimiler les « races supérieures » (comme les Scandinaves) et asservir les peuples inférieurs (comme les Latins et surtout les Slaves) pour retrouver leur puissance perdue. Cette conception de la politique va au-delà du nationalisme et explique pourquoi l'occupation allemande a été si dure à l'Est vis-à-vis de « peuples slaves » méprisés et pourquoi des milliers de Polonais seront chassés de chez eux au nom de la « purification ethnique ». Les populations d'Europe de l'Est vont payer un lourd tribut à la guerre, en particulier lorsque l'URSS de Staline va rompre son alliance avec l'Allemagne.
Les États vaincus par l'Allemagne sont également durement touchés par les violences et vivent sous la surveillance de la police politique allemande, la Gestapo, qui, avec l'aide des États collaborateurs (France de Vichy), traque les opposants et les résistants en faisant régner un climat de terreur. Les personnes soupçonnées de communisme ou d'aide à la résistance, mais aussi les Juifs, sont arrêtés. L'occupant a recours à la torture et aux exécutions sommaires pour décourager toute résistance. En cas d'attentat, ils exécutent également des otages pour faire des exemples.
Des Einsatzgruppen, unités de soldats SS avec des bataillons de police et des auxiliaires ukrainiens ou baltes, sont envoyés en Europe de l'Est pour traquer et anéantir les communistes et les Juifs : ils pratiquent des exécutions massives, les corps