La société a corrompu les hommes : |

Au cours de cette année, nous avons étudié le siècle des Lumières. Ce terme désigne le XVIIIe siècle en tant que période marquée par le rationalisme, la raison, le développement de l’esprit critique ainsi que celui des connaissances, essentiellement scientifiques. Enfin, cette période est marquée par la remise en question de la hiérarchie sociale de l’époque, la hiérarchie inégalitaire entre le Tiers Etat d’un côté et le clergé et la noblesse de l’autre. Les philosophes français vont revendiquer au nom du peule de nombreuses libertés telles que la liberté religieuse, la liberté d’expression, la liberté économique et politique.

L’homme est-il bon naturellement ? Est-il perverti par la société dans lequel il vit ? En d’autres termes, la société a t’elle corrompu les hommes ? Nous allons tenter de développer cette problématique en nous basant sur des extraits de philosophes et d’écrivains tels que Jean-Jacques Rousseau, Voltaire, Ken Follet ou encore Laclos.

Premièrement, nous allons vous développer la pensée de Rousseau. La philosophie de Jean-Jacques Rousseau constitue un immense patrimoine moral et politique. C’est notamment dans Emile qu’il présente sa vision de l’humanité. Rousseau a une profonde répugnance pour l’homme tel qu’il est et s’oppose essentiellement à la société et à la modernité.

Tout d’abord, il décrit l’homme à l’état de nature comme étant heureux et celui dans la société comme étant corrompu. Rousseau utilise le terme de nature dans le sens originelle, ce qui est vrai. Dans l’état de nature selon Rousseau, l’homme est bon. Rousseau fait de l’état d’origine de l’homme une époque de paix et fait de l’homme civilisé quelqu’un de perverti par la société. Selon lui, les premiers mouvements de la nature sont toujours droits : il n’y a pas de perversité originelle dans le cœur humain. Ensuite, pour Rousseau, l’état de nature a été rompu par la notion de propriété donc également le capitalisme. En