La solitude est à l'esprit ce que la diète est au corps, mortelle lorsqu'elle est trop longue, quoique nécessaire
-.Luc de Clapiers de Vauvenargues
Planète Terre, 5 janvier 2011, le site web Facebook.com dépasse les 600 millions d'utilisateurs. De par sa facilité d'utilisation, le fait qu'il soit gratuit, et présent quasi-partout dans le monde, il est le moyen le plus populaire pour rester en contact avec ses proches, qu'ils habitent au coin de la rue ou à l'autre bout du monde. Partager des photos, des vidéos, des chansons, créer des événements, confirmer sa participation à d'autres, ou encore parler des derniers potins, discuter des dernières technologies,... La liste est sans fin, et toutes les raisons sont bonnes pour rester connecté non-stop, et ne pas perdre une miette des nouveautés. Non seulement ça, mais il existe en plus, à côté, de nombreux autres réseaux sociaux, plus pointus dans d'autres domaines (notamment Twitter, MySpace, etc...) En somme, une fois seuls, nous ne le sommes plus. Cela peut paraître tout simplement génial de prime abord, mais soulève néanmoins une question importante concernant l'évolution personnelle de tout un chacun, et plus précisément celle des adolescents ; à quel point rester « entouré » de gens est-il propice à un retrait pour une mise en question sur soi ? Ou dit autrement, la solitude ne serait-elle pas nécessaire à un moment ou à un autre ? Si toutefois elle n'est pas prolongée, car elle serait alors néfaste. Afin de répondre à cette question, je voudrais aborder les bienfaits que l'on pourrait tirer de cette dernière, ainsi qu'à contrario, ce qui, en cas de mise en situation prolongée, serait néfaste.
C'est bien connu, on subit une influence incessante de notre entourage (qu'elle soit positive ou négative). La plupart d'entre nous en tirent des leçons bénéfiques, mais malheureusement, pour certains il s'agit d'un problème, car, submergés par les autres, ils s'alignent, et finissent par ne plus avoir leur