La ségrégation raciale au etats unis
Les premiers habitants attestés du territoire actuel de l'Afrique du Sud sont les chasseurs-cueilleurs khoisans (Bochimans et Hattentots). Au XVIe siècle apparaissent les Bantous, qui se fixent plus au sud.
En 1652 le Hollandais Jan Van Riebeeck établit le premier comptoir européen en Afrique du Sud, à Table Bay (aujourd'hui un quartier du Cap) pour servir d'escale aux navires de la Compagnie hollandaise des Indes orientales. Peu après, la révocation de l'édit de Nantes par Louis XIV (1685) provoque une émigration massive de huguenots français vers l'Afrique du Sud. Leur arrivée coïncide avec le début de l'esclavage des Noirs ; les Européens finiront par gagner l'intérieur du pays.
Les Boers (d'un mot néerlandais qui signifie « paysans ») sont considérés comme les pionniers Hollandais. Ils s'implantent ainsi dans l'Est, où ils affrontent les Bantous. Au cours du XIXe siècle, ils se confrontent aux Britanniques, à qui le congrès de Vienne de 1814 a attribué Le Cap.
Les Boers leurs reprochent une politique jugée trop favorable aux Noirs, notamment à la suite de l'abolition de l'esclavage en 1833.
La fin du XIXe siècle est marquée par la découverte dans les républiques boers de gisements d'or et de diamants qui attirent des immigrants britanniques. De nombreux conflits éclatent au sujet de la propriété du sol.
La guerre des Boers qui s'ensuit éclate en 1899 et, suite à la victoire britannique, s'achève avec la confirmation officielle en 1902 de la souveraineté britannique sur l'Union sud-africaine. L'ensemble du territoire devient une contrée de l'Empire britannique où se juxtaposent le système libéral anglais dans les anciennes colonies britanniques et les fortes traditions religieuses des premiers immigrants calvinistes, hollandais et français, qui se nomment eux-mêmes les « Afrikaners » (« Africains », en ancien hollandais).