La torture
I. La torture au niveau mondial
A) La torture aux EU : exemple de la torture occidentale non européenne
Depuis le 11 septembre 2001, la lutte contre le terrorisme et les questions de sécurité sont devenues prioritaires pour la plupart des gouvernements, comme pour les populations insécurisées. Les responsables de ces crimes terroristes doivent, bien évidemment, être poursuivis et punis selon la loi américaine.
Malheureusement, face à ce souci sécuritaire, la question du respect des droits de l’homme semble devenir secondaire pour la communauté internationale, surtout lorsqu’il s’agit du traitement de personnes « suspectes ». L’interdiction absolue de la torture est ouvertement remise en cause par des commentateurs, en Amérique comme ailleurs, au nom de l’état d’exception provoqué par la menace terroriste.
Des voix s’élèvent cependant pour rappeler le caractère indérogeable de l’interdit de la torture et ce, quelles que soient les circonstances.
Après les attentats du 11 septembre 2001, l'administration Bush définit la torture, dont elle confirme l'interdiction, comme étant la douleur « d'une intensité équivalente à celle dont s'accompagne une blessure physique grave, de l'ordre de la défaillance organique, par exemple ». Cette définition a toutefois été généralisée en quelque sorte suite à l'adoption de la loi sur les commissions militaires en 2006. Les procédés varient : ils emploient le procédé appelé