La tragédie racinienne décrit la passion comme une puissance, une force qui emporte tout sur son passage. Celui qui en est possédé ne pourra rien faire contre, il ira vers un destin tragique. En effet, dans le théatre de Racine soit l'homme a reçu la grâce divine, soit il en est dépourvu, et rien ne pourra changer son destin, Comme dans la tragédie classique, le théatre racinien est porté par une action simple, dont l'intrigue et les rebondissements naissent des passions des personnages confrontés à leur destin.
La tragédie peut inspirer la terreur ou la pitié. En montrant les conséquences ultimes et catastrophiques des passions, la tragédie incite le spectateur à ne pas imiter les protagonistes du drame, en s'appuyant sur le fait que le spectateur pourra s'identifier aux personnages dans la difficulté à vivre des passions impossible . A travers des rois et des héros la tragédie racinienne touche l'essentiel : l'humain.
En effet la passion est chevillée à la nature humaine et immuable. Et ce quelques soient les lieux et les temps, quel que soit le statut social des personnages. Le spectateur est donc renvoyé a sa propre histoire, ses propres drames, ses émotions ou ses conflits intérieur.
Comme dans Phèdre, où la jeune femme est condamné dès sa naissance, celle ci est l'épouse de Thésée mais elle éprouve un amour interdit envers son beau-fils Hippolyte. La passion la ronge et va la détruire car elle finira pas avouer son amour à Hippolyte et plus tard à son mari qu'elle pensait mort. Phèdre est un personnages tragique, qui est destiné à vivre pour mourir tragiquement. Le thème du sacrifice reviens souvent chez Racine comme pour Andromaque, une jeune femme, veuve inconsolé d'Héctor, elle va donc ce sacrifier pour sauver son enfant, en épousant un homme qu'elle n'aime