La téléréalité est un genre télévisuels dont le principe est de suivre le plus souvent la vie quotidienne d’anonymes ou de célébrités Ces émissions empruntent souvent à d’autres genres tels que le documentaire, le jeu, la variété ou la fiction L’article d’Erwan Desplanques paru dan Télérama intitulé « Passe dans le loft d’abord » nous expose l’influence de la téléréalité dans notre quotidien. L’extrait d’Acide sulfurique d’Amélie Nothomb est une dénonciation celle-ci, de son immoralité. Quant à l’article du Monde, il met à jour la manipulation qui a eu lieu lors d’une émission sur la greffe d’organes aux Pays Bas. Enfin le dernier document est iconographique, il met en scène des poulets qui regardent rôtir un de leurs congénères dans un four aux allures de télévision. Pourquoi une telle explosion de ce type d’émissions aujourd’hui ? Que donnent-elles à voir ? Dans un premier temps nous étudierons la téléréalité en tant que spectacle qui propose visiblement à certains de nouveaux repères ou encore de s’identifier aux participants. Dans une seconde partie nous nous intéresserons aux aspects positifs puis au effets pervers de ces mises en scène.
Les quatre documents laissent entendre que la téléréalité relève du spectacle. En effet, qu’il s’agisse de la fiction dans le roman d’Amélie Nothomb, d’émissions réelles dans l’article de Télérama ou d’une émission montée de toute pièce comme celle du « Grand donneur » (doc.3), on observe toujours les mêmes principes : des organisateurs, des candidats, et une audience. Les premiers sont décrits comme peu scrupuleux. Ils revendiquent le bien-fondé de leur émission au nom du respect de tous les téléspectateurs, chez Nothomb par exemple, ou encore parce que l’émission sert une noble cause, aider des malades en attentes d’un don d’organe dans l’article du Monde. Les responsables de la chaîne en tirent même une certaine fierté, l’un d’entre eux affirme : « C’est une première mondiales et elle est néerlandaise ».