La vie des chevaux dans Germinal
Dès le XIXème siècle, au début de l’ère industrielle, les chevaux commencent à être utilisés dans les mines. En effet c’est en 1821 que le 1er cheval est descendu dans une galerie, dans la Loire. Les chevaux deviennent alors les auxiliaires des mineurs en tirant les berlines.
La descente des chevaux :
Les chevaux étaient descendus dans les puits, pour faciliter cette descente, les chevaux avaient les quatre jambes sanglées ensemble pour éviter qu’ils ne se blessent. Le cheval était harné à un solide câble d’acier et parfois suspendus dans un filet. Ils avaient de la paille entre les jambes pour les protéger. Lors de la descente, le cheval s’immobilise car c’est un animal qui supporte pas d’être suspendu et de ne plus sentir le sol sous ses sabots.
« Cependant, les manoeuvres continuaient dans le puits, le marteau des signaux avait tapé quatre coups, on descendait le cheval; et c'était toujours une émotion, car il arrivait parfois que la bête, saisie d'une telle épouvante, débarquait morte. En haut, lié dans un filet, il se débattait éperdument; puis, dès qu'il sentait le sol manquer sous lui, il restait pétrifié, il disparaissait sans un frémissement de la peau, l'oeil agrandi et fixe. Celui-ci était trop gros pour passer entre les guides, on avait dû, en l'accrochant au-dessous de la cage, lui rabattre et lui attacher la tête sur le flanc. » Partie I, V
Cet extrait décrit la descente de Trompette, le nouveau cheval. On comprend que cette manœuvre était source d’émotion dans la mine, les mineurs sont effrayés que le cheval meurt en chemin. Ils savent que l’animal que l’animal est dans une position très délicate et qu’il risque à tout moment de succomber à sa terreur.
« Il ne bougeait toujours pas, il semblait dans le cauchemar de ce trou obscur, infini, de cette salle profonde retentissante de vacarme. (…) Trompette délié, ne bougeait toujours pas. Il demeurait sur le flanc, comme s'il eût continué à sentir