Le cheval an spectacle
Dossier de
Marie-France Roland
Introduction
Le cheval fascine, c'est un animal qui a une part importante dans le cœur et l'esprit humain.
Depuis l'époque préhistorique, durant laquelle c'est un animal proie, l'Homme semble particulièrement touché par lui, ses nombreuses représentations dans les grottes de Lascaux nous l'attestent. En effet pourquoi peindre un animal qui ne nous intéresse pas ?
Pendant longtemps le cheval fut chassé pour sa viande, sa domestication se fait assez tardivement (autour des 5000 ans avant Jésus-Christ) après celle du chien, du porc et du mouton (1200 av JC). Mais « La plus belle conquête de l'Homme » comme nous le dit Buffon, va révolutionner notre façon de vivre, par le transport de marchandises, les déplacements plus aisés... Sa force, sa vitesse, son agilité en font un redoutable auxiliaire de guerre pour les peuples qui ont sut le domestiquer.
Les premiers cavaliers sont extrêmement habiles sur leur montures car il n'existe aucun harnachement. Au premier siècle avant Jésus Christ les Numides Africains utilisaient une corde attachée par un nœud coulant autour de l'encolure de leurs montures, celles-ci accéléraient ou ralentissaient (sous peine d'être étranglées) à la guise de leurs cavaliers, pour tourner de gauche à droite ils utilisaient une baguette qu'ils tapotaient sur la tête du cheval. Les Parthes, au bord de l'Euphrate, utilisaient le mors, redoutables guerriers ils étaient capables de tuer des ennemis en tirant des flèches derrière eux au grand galop. Les cavaliers montèrent à cru jusqu'en 1000 bien que la selle et les étriers apparaissent en Asie vers 400. L'aisance que ces harnachements apportèrent aux cavaliers entraina logiquement une perte dans l'art de monter.
C'est en retrouvant cet art, qui faisait croire aux peuples ne connaissant pas le cheval domestiqué voir un animal au corps de cheval et à la tête d'homme, et en l'associant à une éducation poussé de l'animal, que le