La Vie Est Ailleurs Kundera Le Narcissisme
Dans ce roman, l’histoire est racontée du point de vue de Jaromil ce qui explique que le « moi » est omniprésent. En s’exprimant sur son cas personnel, le trait de caractère qui ressort le plus de Jaromil est son narcissisme. Car le personnage évolue dans un univers dans lequel il peut exprimer ses sentiments ce qui va diriger le roman en sa direction.
Dès les premiers instants du roman, on remarque que Jaromil est le seul nommé. Tout le roman est centré autour du poète. Ses parents ne sont pas nommés, ils sont appelés « la mère du poète » ou « le père du poète ». Dans tout le livre les autres personnages n’existent que par rapport au poète. L’auteur utilise le terme d’observatoire car le roman comme il est écrit, c'est-à-dire du point de vue de Jaromil ne nous permet pas d’apprendre des choses sur les autres personnages. Mais lorsque l’on cherche à se mettre du point de vue d’un autre personnage qu’il a rencontré durant sa vie, Jaromil ne serait qu’un personnage épisodique, que l’on rencontrerait qu’une ou deux fois dans le roman.
Jaromil est né pour être poète, c’est le choix fait par sa mère. Sa mère va donc jouer un rôle important dans son narcissisme car c’est pour répondre à ses attentes que Jaromil va commencer à écrire. Sa mère va être la première à l’idolâtrer, c’est parce que sa mère l’a voulue qu’il deviendra poète. Son narcissisme se construit donc dès sa naissance car sa mère voit en lui la seule personne sur laquelle elle peut s’appuyer. Elle veut construire avec son fils un paradis moniste (faire qu’un avec son fils), c’est pour cela qu’elle refuse une autre femme dans la vie de son fils, car elle serait comme une substance étrangère qui diffère de la matière qu’elle a créer avec son fils. On ne sait pas vraiment si la prédestination de Jaromil à écrire dès son enfance est pas le fruit d’un amour pour son fils axé sur les capacités artistiques qu’elle lui attribue . Sa mère est persuadée qu’il est doué et doté