La vérité en philosophie
Le problème de la vérité dans les sciences Introduction : Dans son sens le plus général, la science désigne l’ensemble des savoirs qui repose sur des preuves rationnelles, par opposition à la croyance qui, par définition, est irrationnelle, sans preuve. Une preuve en science c’est ce par quoi la raison par sa réflexion (le raisonnement) établit de manière irréfutable la vérité. Ainsi, la science est en partie définie par sa finalité : rechercher des preuves, établir des vérités. Nous pouvons établir qu’il existe différentes sortes de preuves ou de vérités, ce qui permet de définir plusieurs sortes de sciences. Il existe premièrement des sciences dont la vérité ne repose que sur le seul calcul, la démonstration ou déduction, il s’agit des sciences dites mathématiques, algèbre, géométrie, probabilité, etc. Il existe deuxièmement des sciences dont la vérité repose sur des faits, sur l’expérience, on parle alors de sciences empiriques ou expérimentales. Il s’agit pour ses sciences de comprendre avec exactitude le monde réel, la réalité extérieure. Ce sont les sciences dites de la nature, sciences physiques, biologie, géologie, etc. Il existe enfin des sciences dont la vérité repose sur l’expérience et dont le but est de comprendre la réalité humaine. Il s’agit ici des sciences humaines, l’histoire, la sociologie, etc. Problème : La science recherche et atteint grâce à ces preuves, la vérité. C’est l’idée la plus commune que nous rencontrons au sujet de la science, le discours scientifique est vrai et la vérité dans la science est indiscutable. Donnons un exemple, il ne fait aucun doute pour personne que « deux droites parallèles ne se couperont pas », il s’agit là non seulement d’une vérité mais d’une vérité absolue, irréfutable. Cette idée commune qui lie science et vérité semble à la fois vraie et fausse. Vraie car il ne fait pas de doute