LA, A une passante
Intro : - Les Fleurs du Mal, recueil de 1861, se donne pour projet moderne d'extraire la beauté à partir du Mal. Ce recueil trace 1 itinéraire spirituel : « Spleen et idéal » évoque la dualité du poète déchiré entre le Spleen et l'Idéal. - Les « tableaux parisiens » sont 1 tentative d'échapper au Spleen par le spectacle de la ville moderne et changeante. Cette ville subit des bouleversemT suite aux rénovat° urbaines impulsées par le baron Hausman sous le 2nd Empire. - Ce sonnet s'inscrit dans 1 tradit° poétique. Cette forme fixe est pratiquée depuis le XIXè siècle en Fr par les poètes de la pléiade (courant littéraire composé de poètes, leur projet est d'enrichir la langue française en s'inspirant de l'antiquité et des mots grecs et latins) . Le sonnet comporte 2 quatrains et 2 tercets dissocié de leur signification. Ici, les 2 quatrains décrivent l'apparit° d'1 femme. Tandis, que les 2 tercets évoquent la répercut° de cette rencontre sur le poète. Ce sonnet s'inscrit aussi ds un thème tradi de la littérature (rencontre ♥)
I Le récit d'une rencontre …
1. … dans un espace urbain
La tradition littéraire situe la rencontre des amants dans un cadre agréable mais le poète l'ancre dans 1 environnemT hostile : celui de « la rue » et de la foule :
_ la « rue » est personnifiée (sujet du verbe « hurlait ») pour accentuer le volume sonore qui environne la rencontre - lex du bruit « assourdissante » , « hurlait » - allitérations en [n] et [s] / assonance en [u] < dureté, stridence de l'atmosphère sonore
_ poète au centre de cette rue agressive : v.1 « moi » encadré entre le sujet et le verbe
=> modernité de Baudelaire : la trivialité et le vacarme de cette ville moderne, cet espace considéré comme non poétique, devient un espace poétique où le poète va percevoir la beauté
2. … où naît un coup de foudre (dans les