Chassignet « assieds-toi sur le bord » , extrait de mépris de la vie et consolation contre la mort.
Tout d’abord , nous avons affaire à un sonnet démonstratif comparant l’eau à la vie humaine.
En premier lieu , le poème s’organise comme une démonstration. L’auteur part en effet de l’expérience pour arriver à l’idée qu’il veut défendre. Le poète propose une expérience contemplative au lecteur: « assieds-toi sur le bord … » (v.1). Il utilise l’impératif pour renforcer l’autorité sur le lecteur . Il le conduit ensuite à l’analyse du résultat de cette expérience : « Tu la verras » (v.2). Il emploi un futur catégorique , marque d’un avenir certain. Cependant , le début du deuxième quatrain apporte une restriction : « Mais tu ne verras rien » ( v.4) . Quand au premier tercet , il apporte la conclusion logique de la démonstrations « Ainsi ». Il invite le lecteur , au fil du poème , a interpréter cette expérience. Le lien avec le lecteur montre la volonté de le convaincre n avec l’adresse au lecteur et le tutoiement : On repère la reprise insistante du « tu » dans le sonnet .
De même, le présent de vérité général marque l’assurance du poéte qui prêtent énoncé une vérité : « l’eau qui change tout les jours » ( v.6) « L’homme varie » ( v.9) . Les connecteurs logiques permettent de renforcer le caractère démonstratif du poème : « Mais » (v.5) « ainsi » (v.9) , enfin la construction du poème est rigoureuse . Le sonnet se découpe traditionnellement en deux parties , entre les deux quatrains et les deux tercets. C’est le cas ici puisque les quatrains son consacrés à l’eau et les tercets a l’homme grâce a un système de parallélisme.
En effet , le sonnet est structuré autour de la comparaison de l’homme avec la rivière . Le comparant est la rivière dans les deux quatrains , le comparé est l’homme dans les deux tercets. Le poème est saturé par l’eau , avec l’omniprésence de son champ lexical: « rivière »(v.1) , « fluer » ( v.2) « humide » ( v.4) … Certains termes