La fin de la première guerre mondiale laisse place à une phase de reconstruction qu’on appelle les
« années folles » en France. Cette essor économique des années 20 repose sur les principes du capitalisme et du libéralisme économique mais prend fin brutalement avec le krach boursier d'Octobre 1929 aux États-Unis. La crise d'abord économique et étasunienne devient mondiale et à des répercussions politiques et sociales durant toutes les années 30. Si la crise française est plus tardive que …afficher plus de contenu…

Le mécontentement social se traduit par des grèves, dès 1935. La crise est également politique : la gauche est divisée entre radicaux, communistes (PCF) et socialistes (SFIO), qui ne sont pas d’accord sur la politique à mener pour apporter des réponses à la crise. Dans le même temps, la presse et les ligues d’extrême droite dénoncent le gouvernement qu’elles jugent corrompue et incapable
« Daladier vous mène comme un troupeau de foire aux Blum, aux Kaisertein, aux Schweinkopf et aux autres Zyromski, dont le nom bien français est tout un programme. » cette extrait d'une affiche de la
Solidarité Française, ligue d’extrême droite, appelle à manifester.
Cette manifestation dégénère le 6 février 1934 place de la Concorde à Paris. Des …afficher plus de contenu…

Il crée par exemple des associations sportives, des auberges de jeunesse ou encore une réduction de 40% sur les billets de trains pour les congés payés. L’ensemble de ces mesures, novatrices pour la plupart, ont contribué à faire du Front populaire une expérience mythique d’avancées sociales françaises. Après une brève période d’état de grâce, les difficultés économiques ressurgissent et le chômage persiste. La montée des tensions internationales fragilise également le gouvernement car malgré le déclenchement de la guerre civile espagnole, le Front populaire décide de ne pas intervenir dans la guerre pour soutenir les républicains. À cause de toutes ces difficultés, Blum annonce une