Introduction. La faute et la culpabilité sont des termes différents mais qui vont parfois de pair. L’individu qui est auteur d’un acte fautif peut se culpabiliser lui-même et se sentir moralement victime. Il peut tenter de réparer sa faute pour apaiser son âme sous différentes formes et c’est ce qui retiendra notre attention dans les pages qui vont suivre. L’objectif de cet exposé est de chercher à savoir non seulement comment s’exprime la culpabilité chez les personnes ayant commis des fautes …afficher plus de contenu…

A la mort d’Anthiope il épouse Phèdre. Son fils éprouve, face à lui, un complexe d’infériorité et ne cesse de rêver d’aventures pour se faire un nom comparable.
Quand il est absent (début de la pièce), Thésée est sans cesse évoqué : on le cherche(Hippolyte), on évoque ses exploits et son allure(Phèdre), on le craint (Aricie)
2- Hippolyte : fils de Thésée et d’Anthiope, reine des amazones Il incarne la pureté, la sérénité et la tendresse dans les sentiments Il n’a ni la complexité ni la puissance brisée de son père Dans le mythe grec, Hippolyte est un Athènes sauvage qui a fait vœu de chasteté Il résiste à l’amour pour
Aricie uniquement par crainte de désobéir à son père.
3-Phèdre : présente dans 12 scènes sur 30, Phèdre est pourtant omniprésent tout au long de …afficher plus de contenu…

Sachant que les trois auteurs ont écrit leurs Tragédies pendant des périodes différentes, il est évident que le personnage de Phèdre n’est pas traité de la même façon en ce qui concerne la culpabilité. En guise d’exemple, Racine souligne la culpabilité de Phèdre mais en même temps, il la rend innocente. Dans les lignes qui suivent, notre analyse va continuer à prendre appui sur la culpabilité de Phèdre dans les trois différentes versions.
1-Un petit aperçu sur l’œuvre d’Euripide.
Pendant la rédaction de sa pièce, Euripide a présenté son œuvre à Athènes sous le titre d’Hippolyte.
Lors de sa représentation, la société grecque ne l’a pas appréciée. Euripide a été obligé de la réécrire pour la rendre plus acceptable par les critiques de l’époque. Ces derniers ont jugé bien de diviser