La forêt de bois
De plus, la forêt était également un espace habité et exploité (2) où vivait une société autonome (3). C’est elle qui fournissait l’extérieur en denrées alimentaires et matériaux divers (2,3). C’était donc un lieu en dehors, mais non étranger au monde, qui entretenait des rapports avec lui et protégeait une société à part entière.443 mots Camille Gabe Français, DM 1La forêt durant la période médiévale était considérée comme un refuge contre la société humaine et sa juridiction. De cette idée et fait en est née une vision mythifiée.Pourtant si celle-ci n’était pas régie par lesmêmesrègles que les sociétés citadineselle n’était nullement étrangère à la notion de juridictionet de société. En accord avec le droitellepossédait une organisationqui lui était propre.La forêt est un mot apparuau Moyen-Age venant du terme latin «foris» qui signifie «à l’extérieur», en «dehors» …afficher plus de contenu…
(1) La forêt était donc perçue comme hostile à l’humanité, une humanité qui aurait dépassé l’« état de nature » (1,2) et serait désormais raisonnée. Par corrélation elle est vue comme un lieu sauvage, non domestiqué : « la nature brute » (3). C’est à partir de cela qu’est apparu un mythe de la forêt (1,2,3) qui perdure encore aujourd’hui. Il a été construit par l’Eglise (1,3) ainsi que par bon nombre d’auteurs et d’artistes (2) tel que Shakespeare (3). Ces derniers ont amplifié la notion de « foris », extérieur à la société, pour faire de la forêt un lieu abritant des êtres et des phénomènes surnaturels (1,2). Elle devient alors propice à toutes sortes de transformations, métamorphoses (1,2) : l’homme qui devient garou à l’orée de la