La lutte des classes existe-t-elle pour 64% des français ?
Vidéo : La lutte des classes existe encore pour 64% des français
Intervenants
Présentateur : Frédéric Taddei
Mme Sarah Abdelnour : Sociologue
M. Dominique Fernandez : Ecrivain à l’Académie française
M. Henri Guaino : Député UMP et ancien conseiller de Nicolas Sarkozy
M. MC Jean Gab’1 : Rappeur et écrivain
M. Clément Rosset : Philosophe
Mme Réjane Senac : Politologue au CNRS
Présentateur : Un sondage paru dans l’humanité évoque le fait que la lutte des classes existe
encore …afficher plus de contenu…
Avec une conscience de ses inégalités qui va conduire à de plus en plus de manifestation et de mobilisation notamment de la part des chômeurs. Présentateur : On peut être conscient d’inégalités mais on peut ne pas être conscient qu’il y a une lutte à mener ? Sarah Abdelnour : C’est se confronter à une sorte de fatalisme, faire le constat qu’en mai 68 il y avait une mobilisation et qu’en 1880 il y eu un fatalisme c’était la crise du capitalisme pour tout le monde. Le capitalisme se porte bien et cette crise est essentiellement orientée vers les nouveaux prolétaires. Henri Guaino : C’est une expression ambigu du capitalisme. Marx a décrit ce qui s’est passé à son époque mais là il y a l’état providence. La mobilité s’est ralentie à notre époque et …afficher plus de contenu…
Il n’y a pas de lutte de classe pour moi. On fait ce qu’on peut avec ce qu’on a. C’est ma condition et ne pas regarder ce qu’il y a autour. Il n’existe pas de solidarité de classe. Clément R : Il y a une modification des formes dus à des phénomènes financiers et économique. La lutte des classe porte son origine de Marx. Marx a un aspect utopique et critique assez proche de Nietsh qui a dégagé les sous passements psychologiques des idées indépendantes et purs. Ça été la même chose pour Marx mais à travers l’économie. Cette lutte de classe se manifestait au moment où on a créé la bourse, que cette lutte de classe allait aboutir sous peu à une explosion, à un arrêt. Or cet arrêt n’a pas eu lieu. Les mêmes