La mode de l’antispécisme : un défi pour l’anthropologie
La mode de l’antispécisme : Un défi pour l'anthropologie ? (François-Xavier Putallaz) Introduction
1. « C'est pourquoi nous devons rejeter la doctrine qui place la vie des membres de notre espèce au- dessus de celle des membres d'autres espèces. Certains de ceux-ci sont des personnes, certains membres de notre espèce n'en sont pas. (...) Il semble donc, par exemple, que tuer un chimpanzé est pire que tuer un être humain qui, du fait d'un handicap mental congénital, n'est pas et ne sera jamais une personne. » …afficher plus de contenu…
« [Les conséquentialistes] évaluent les actions en fonction de la manière dont [les règles morales] favorisent leur réalisation. (...) L'utilitariste jugera que mentir est mauvais dans certaines circonstances et bon dans d'autres, en. fonction des conséquences qui s'ensuivent»
PETER SINGER, Questions d'éthique pratique, Paris 1997, p. 15. 3. « L'utilitarisme classique considère qu'une action est bonne si elle produit pour tous ceux qu'elle implique autant ou plus de bonheur que toute autre action alternative ; l'action est considérée comme mauvaise dans le cas contraire. »
PETER SINGER., Questions d'éthique pratique, Paris 1997, p. 15. L'égalité = égale considération des intérêts 4. Respecter l'égalité consiste à « accorder un poids égal aux intérêts de tous ceux qui sont concernés …afficher plus de contenu…
»
PETER SINGER, Questions d'éthique pratique, Paris 1997, p. xxx. 22. « Cet argument [de la personne potentielle, dressé] contre l'avortement conduit à condamner les pratiques qui réduisent la population humaine future : la contraception, qu'elle se fasse par des moyens
'artificiels' ou `naturels', tels que l'abstinence quand la femme est féconde ou le célibat. En fait cet argument (...) ne fournit aucune raison pour penser que l'avortement est pire que tout autre moyen de contrôle des populations. Si le monde est déjà surpeuplé, l'argument ne fournit absolument