La mort de Joël Pomerat
Nous apprenons ensuite que la narratrice ne se rappelle pas si l’histoire est la sienne ou non. Ce qui donne l’impression qu’elle peut être celle de tout le monde. Aux lignes quatre et cinq, la narratrice se place par le champ lexical de temps et du champ lexical de la distance en tant que personne universelle, elle n’est pas à un endroit défini, mais partout sur terre. La voix de la narratrice est qualifiée de personne immatérielle par l’hyperbole « aussi léger et transparent qu’une plume ». S’en suit à la ligne huit la proposition subordonnée circonstancielle de condition « si vous avez » dans le but de faire réagir le spectateur pour qu’il …afficher plus de contenu…
Ensuite, la voix de la narratrice parle d’une très jeune fille, mais la très jeune fille n’est pas nommée. La phrase suivante début par « Les mots », ce qui annonce le fait que le thème de la pièce est le langage. L’antithèse entre utile à la ligne douze et les pièges du langage « très dangereux », « comprends de travers », « plusieurs sens », « confondre » respectivement aux lignes treize et quatorze. À la ligne, quinze se trouve une négation totale « pas » suivie du champ lexical de la communication « parler » « écouter ». Le récit attendu est une fois de plus retardé, mais un avertissement est donné au lecteur sur les dangers de la mauvaise compréhension.Mouv 3Le récit va pouvoir