La peau de chagrin de balzac, « c’est l’homme de simen
Elle peut être à la foie productive si elle est employée pour la création ou encore le travail mais, elle peut également être destructrice si elle est utilisée en quête d’argent ou pour des excès. L’épuisement de l’énergie étant synonyme de mort, la Peau de Chagrin pose donc la question du « Comment vivre ? ». Une vie faite d’excès et de jouissances sera brève car grande consommatrice d’énergie, tandis qu’une vie calme et sans passion assure la longévité, au risque de s’avérer monotone et insipide. Pour aider le lecteur à répondre à cette question et le pousser à une réflexion sur la manière de mener sa vie, Balzac nous présente une galerie de personnages qui utilisent leur énergie de manières différentes mais dont le mode de vie n’apparait jamais pleinement satisfaisant, ainsi le roman reste ambigu, l’auteur ne tranche pas et semble nous …afficher plus de contenu…
L’antiquaire a donc fait le choix de sacrifier le vouloir en dédaignant et en attendant tout ainsi que le pouvoir en rejetant l’excès et en se limitant au « jeu naturel des organes », tout cela au profit du savoir qui lui aurait apporté le bonheur à travers « la jouissance intellectuelle » et la longévité, étant un vieillard de cent deux ans qui a conservé sa santé physique et mentale. L’économie d’énergie apparait alors comme un modèle de vie idéale mais cela est nuancé par l’auteur à travers la description inquiétante du vieil homme qui pousse à la méfiance et l’énonciation du prix à payer pour se consacrer uniquement au savoir. En effet, Balzac fait la description d’un « petit vieillard sec et