Texte 3 : La Princesse de Clèves, Madame de Lafayette : l’excipit.Intro : La Cour possède une réputation reposant sur la beauté de ses membres, comme nous leprécise le célèbre roman : La Princesse de Clèves. C’est en 1678 que Mme de Lafayette le publieanonymement, associant alors classicisme, galanterie et préciosité. L’auteur vit alors sous le règne deLouis 14 un roi qui tient à l’image de sa Cour et qui donc interdit tout propos la concernant. Mme deLafayette se résigne alors à parler de celle …afficher plus de contenu…

Cet abandon de ses sentiments mettra le duc dans une grandetristesse sujette à notre 2 ème mouvement…Mouvement 2 : Désespoir du ducIntro : En effet le deuxième mouvement nous présente le désespoir du duc de Nemours face à lademande de la princesse qui veut en finir avec cet amour.Développement : Le début du mouvement le montre bien, notamment grâce à l’hyperbole « pensaexpirer de douleur » (l.9). On notera le fait que la princesse de Clèves reste dissimulée derrière sonintermédiaire et ceci grâce à l’utilisation du pronom démonstratif « celle » (l.9) qui maintientl’anonymat de cette femme mais montre aussi qu’elle est témoin du trouble de ces …afficher plus de contenu…

Cette expression est rejointe par l’expression hyperbolique « accablé dedouleurs » (l.13), qui met en évidence l’intensité de son désespoir. Aussi, l’utilisation de l’articleindéfini « un homme » (l.13) fait du duc de Nemours l’allégorie de l’amour vaincu. Enfin son échec àrevoir sa bien-aimée le pousse donc à se retirer. Le lecteur peut sentir ici que c’est la dernièreapparition du duc qui aura tout tenté pour retrouver celle qu’il aime, sentiment fort exprimé parl’énumération hyperbolique « la plus violente, la plus naturelle, et la mieux fondée » (l.15) qui met enévidence l’amour sans faille du duc. Même ses tentatives futures resteront vaines malgré sonobstination révélée par l’adverbe « néanmoins »